Elle se retrouve dans la façon de concevoir nos solutions; elle maximise la valeur ajoutée que nous souhaitons apporter à nos clients, et plus encore nous l'apportons à nos objets connectés.
En matière d'innovation, l'étape la plus importante dans le processus de conception est la première : la définition la plus précise possible du concept produit, avant même de discuter le cahier des charges. C'est une des plus intéressantes puisqu'elle implique souvent un travail de création, de remise en question, d'évaluation. On y construit la plus-value du produit et sa différentiation (voire sa "disruption" pour reprendre un terme anglais à la mode). Une bonne dose d'intelligence est requise pour permettre d'aboutir à un concept attractif, nouveau, économiquement viable, à même de répondre aux problématiques et/ou de créer les nouveaux usages.
L'intelligence est aussi intégrée (pseudo-intelligence bien sûr) dans les objets eux-mêmes, à plusieurs niveaux:
- la capacité à propager l'information entre objets (réseaux maillés), déclinaison assez spectaculaire (et efficace) de la notion d'IOT
- la capacité à effectuer des calculs (de plus en plus puissants) et de prendre des décisions en toute autonomie (critique dans un monde ou le cout de transfert des données vers le Cloud est critique)
Nous sortons d'un monde de simple automatisation (M2M) pour un monde ou les objets (avec un contrôle le plus maximal possible) font acquisition de la maitrise des données, de leur stockage et de leur transport. Restons bien évidemment vigilants dans l'application des règles nécessaires à la gestion de cette nouvelle autonomie.